Quels sont les aliments à éviter pour bébé pendant la diversification alimentaire ?
La diversification alimentaire est une phase de découvertes gustatives où bébé, au fil des jours, va apprendre à manger de tout et apprécier de nouvelles saveurs. En tant que parent, vous bénéficiez d’une grande liberté pour choisir ce que vous lui proposez à manger: fruits, légumes, féculents, protéines, légumineuses,…
Quelques précautions s’imposent toutefois pour garantir la sécurité de bébé. En effet, certains aliments restent inadaptés jusqu’à un certain âge en raison de leur composition ou des risques qu’ils présentent sur le plan physique ou sanitaire. On fait le point pour vous donner toutes les clés de compréhension.
1. Vue d’ensemble des aliments à éviter
- Protéger la santé future de votre bébé à l’âge adulte
Certains aliments ont un impact négatif sur la santé de bébé à long terme. Il s’agit notamment :
– Du sucre : Interdit avant 1 an et à limiter jusqu’à 3 ans, le sucre ajouté favorise les caries, le diabète, le surpoids et l’obésité. Près de 20% des enfants de 6 à 17 ans sont en surpoids, selon la Haute Autorité de Santé. Les fruits, naturellement sucrés, restent essentiels, mais évitez les sucres ajoutés présents dans les aliments transformés (biscuits, jus, préparations pour bébés).
– Du sel : À éviter avant 1 an et à modérer ensuite. Les reins immatures de bébé peinent à éliminer l’excès de sel, ce qui peut augmenter les risques d’hypertension à l’âge adulte.
– Des aliments ultra-transformés : Riches en sucres, sels, graisses saturées et additifs, les aliments ultra-transformés n’ont pas leur place dans l’alimentation de bébé. Biscuits, plats industriels, snacks pour enfants… ils apportent peu de nutriments et peuvent créer de mauvaises habitudes dès le plus jeune âge.
– Des boissons autre que l’eau et le lait maternel/infantile : À éviter jusqu’à 1 an et à limiter par la suite. Les autres boissons peuvent être en effet trop riches en sucre (comme les jus) ou inadaptées aux besoins de bébé (comme le lait de vache, trop riches en protéines).
- Protéger bébé des risques microbiologiques et des intoxications
Certains aliments présentent un risque accru pour la santé fragile de bébé en raison de leur potentiel de contamination par des bactéries ou des toxines. Voici les principales précautions à prendre :
– Miel & Chocolat : Interdit avant 1 an. Le miel en raison des risques de botulisme qui peut entraîner une paralysie et le chocolat en raison de la présence de métaux lourds tel que le nickel.
– Viandes, poissons et œufs crus ou peu cuits : Ces aliments sont interdits jusqu’à 5 ans, et déconseillés jusqu’à 10 ans, en raison des risques de contamination par des bactéries telles que Salmonella, Escherichia coli ou Listeria. Ils doivent toujours être bien cuits pour éviter tout risque d’intoxication alimentaire.
– Lait et fromages au lait cru : Le lait cru et les fromages fabriqués à partir de lait non pasteurisé sont interdits avant 5 ans. Leur absence de traitement thermique les rend plus vulnérables aux contaminations. Toutefois, les fromages à pâte pressée cuite comme le comté, l’emmental ou le beaufort peuvent être consommés sans problème.
- Prévenir les risques d’étouffement de votre bébé
Lors de la diversification alimentaire, et surtout avec la DME (Diversification Alimentaire Menée par l’Enfant), il est essentiel de choisir des aliments adaptés pour éviter tout risque d’étouffement. Certaines textures ou formes sont particulièrement dangereuses pour bébé.
Voici les principaux aliments à éviter :
– Les petits aliments : Raisins, cacahuètes, tomates cerises ou tout aliment de petite taille pouvant se coincer dans la gorge.
– Les aliments collants : Pain de mie, brioche ou autres aliments qui peuvent former une pâte dense et difficile à avaler.
– Les aliments durs : Poissons avec arêtes, morceaux de légumes crus, ou fruits secs difficiles à mastiquer.
– Les aliments filandreux : Asperges, haricots verts ou poireaux qui peuvent s’enrouler autour de la langue et gêner la déglutition.
Garder en tête que cette liste n’est pas exhaustive et qu’il est important de ne jamais laisser votre jeune enfant manger seule et sans surveillance pour prévenir tout risque d’étouffement.
2. Comment gérer les aliments interdits et déconseillés avec ma nounou (ou toute autre personne chargée des repas de mon bébé) ?
Lorsque vous ne pouvez pas être présent(e) lors des repas de votre bébé, la gestion des interdits ou restrictions alimentaires peut sembler stressante. Mais rassurez-vous, quelques astuces simples permettent d’aborder cette situation sereinement tout en établissant une collaboration efficace avec votre nounou.
- Faites confiance à votre nounou
Les nounous sont formées aux règles d’hygiène alimentaire et connaissent les bases des recommandations pour les tout-petits. Elles savent, par exemple, que certains aliments comme le miel (avant 1 an), les aliments crus, ou encore les plats trop salés ou sucrés sont déconseillés.
Pour garantir une nounou bien formée et de confiance, vous pouvez vous tourner vers des services spécialisés comme Yoopala, qui sélectionnent des profils qualifiés et attentifs aux besoins des enfants.
- Communiquez clairement vos attentes
Il est important d’exprimer de manière simple et précise les aliments bannis de l’assiette de votre enfant :
– Fournissez une liste claire et synthétique des aliments interdits ou déconseillés. Pour vous faciliter la vie, nous avons une petite liste récapitulative des aliments interdits et/ou déconseillés que vous pouvez partager avec votre nounou ou afficher sur le frigo. N’hésitez pas à la compléter si vous avez d’autres points.
– Comme le dit l’adage, « répétition est mère de toutes les pédagogies » : si votre nounou est moins familière, n’hésitez pas lui à rappeler plusieurs fois les aliments interdits ou déconseillés pour bébé.
– Faites aussi preuve de pédagogie en lui expliquant pourquoi certains aliments sont à bannir. Si votre nounou comprend le pourquoi de l’interdiction, elle sera plus encline à la mettre en œuvre.
En fin de journée, n’hésitez pas à poser des questions sur les repas consommés. Cela vous permettra de vérifier que vos instructions et recommandations sont suivies. De quoi construire une relation de confiance dans la durée et vous garantir une sérénité quotidienne (au moins sur ce point).
- Fournissez les repas de bébé
Pour être certain(e) que votre enfant mange ce qui lui convient, préparez vous-même ses repas à l’avance. En apportant des portions prêtes à être servies, vous évitez les écarts et simplifiez la gestion des repas pour votre nounou.
Astuce pratique :
Si vous manquez de temps pour cuisiner, il existe aujourd’hui des solutions qui allient praticité et qualité nutritionnelle :
– Les Petits Toupins : des petits pots sains, locaux, et adaptés aux plus jeunes, parfaits pour faire découvrir les fruits et légumes de saison.
– ZOU : pour les enfants dès 1 an, ces plats équilibrés et savoureux, avec de vrais morceaux, sont idéaux pour élargir leurs horizons gustatifs tout en simplifiant la préparation des repas.
- Misez sur une relation de confiance
Posez des questions sur les repas pris durant la journée et ouvrez un dialogue bienveillant avec votre nounou. En instaurant une communication ouverte, vous renforcerez une relation basée sur la confiance et la collaboration, au service du bien-être de votre enfant.
Avec ces conseils, vous pouvez gérer sereinement les interdits alimentaires tout en assurant que les repas de bébé répondent à vos attentes et à ses besoins.
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